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Actualités

Journée d’étude – Violences fémi(ni)cides

Journée d’étude – Violences fémi(ni)cides

Organisée par Pauline Delage (CRESPPA-CSU UMR 7217), Solenne Jouanneau (IEP Strasbourg, SAGE 7363), Magali Mazuy (INED, CMW UMR 5283) et la Maison des Femmes de Saint Denis

Pour vous inscrire, merci d’envoyer un mail, avant le vendredi 12 mars à 20h, précisant votre nom, prénom et institution de rattachement à l’adresse :  je-feminicides@ined.fr

Un lien pour vous connecter vous sera envoyé la veille de l’événement.

 9h30 : Violences sexistes, continuum et fémi(ni)cides

Table-ronde présidée par Cristina Oddone (SAGE)

Dans cette table-ronde introductive, nous commencerons par resituer la dynamique des fémi(ni)cides dans le cadre plus large des violences sexistes.

Alice Debauche et Magali Mazuy présenteront l’articulation des violences de genre, au sein du continuum des violences faites aux femmes (Liz Kelly, 1988), notion qui a constitué le fil rouge de l’ouvrage collectif Virage, à partir de la dernière enquête quantitative réalisée en 2015 dans l’Hexagone (en 2018 à la Réunion, en Guadeloupe et Martinique), ayant en son centre la question de la liberté et la sexualité des femmes, le fémi(ni)cide en constituant l’acte ultime. Le travail de Margaux Boué sur la prise en charge d’hommes auteurs de violence conjugale donne également à voir quelles représentations des masculinités s’opèrent lors de la « prise en charge d’hommes auteurs ».

– Magali Mazuy (INED), Alice Debauche (Université de Strasbourg-SAGE) : Violences conjugales, notion de continuum : discussion à partir des résultats de l’enquête VIRAGE

– Margaux Boué (Université de Lyon – Centre Max Weber) : Hiérarchisation des masculinités par les professionnels de la prise en charge des conjoints violents

–  Discussion et questions de la salle

Pause

11h – Terminologie : définir, compter, parler des violences fémi(ni)cides

Table présidée par Solenne Jouanneau (UDS – SAGE) ou par Pauline Delage (CNRS – CSU)

Cette table cherchera à saisir les enjeux de qualification des violences fémicides, de l’usage et de l’opérationnalité des termes qui leur sont associés. Forgé par la sociologue Diana Russell pour désigner les meurtres de femmes tuées en raison de leur genre, le concept de « femicide » a circulé en Amérique latine, où il a parfois été requalifié en « féminicide », et a donné lieu à des lois spécifiques pour reconnaître et punir ces crimes. Entre les différents pays et les univers sociaux (militant ou institutionnel) et professionnels (juridique, médiatique, médical etc.), les catégories de fémicides ou féminicides font l’objet de définitions et d’usages variés, qui interrogent notamment le périmètre de la notion ainsi que le rôle de l’Etat dans la perpétuation d’un système d’impunité. Mariana R. Mora et Delphine Lacombe feront ainsi retour sur l’histoire du concept et certaines de ses appropriations en Amérique latine. Marylène Lapalus reviendra sur l’usage de la catégorie au Mexique. En se concentrant sur le cas français, Margot Giacinti présentera les débats autour de la qualification des meurtres de femmes qui transparaissent des archives judiciaires des XIXè et XXè siècles.

 – Mariana R. Mora (Université de Paris – LEDa) et Delphine Lacombe (CNRS, URMIS) : Généalogie et filiation(s) du concept de violences fémicides

– Marylène Lapalus (Université de Lyon – Centre Max Weber) : Le féminicide au Mexique

– Margot Giacinti (ENS Lyon): Histoire française du concept de féminicide

– Discussion et questions de la salle

12h30-13h30 – PAUSE DEJEUNER

 13h30 – L’évaluation du danger fémi(ni)cide par les professionnel.les de la lutte contre les violences conjugales

Animation de la table par la journaliste Laurène Daycard (journaliste indépendante)

Cette table ronde réunit des professionnel.les de la lutte contre les violences conjugales ayant été amené.es, dans le cadre de leur mission, à élaborer des outils de réflexion et/ou d’évaluation du niveau de danger auquel sont confrontées les femmes qui viennent dénoncer une situation de violences au sein du couple (ou relative à un ancien partenaire). Chaque professionnel.le commencera par présenter dans quelles conditions il ou elle a été amené.e à participer à ce travail d’objectivation du danger fémi(ni)cide, puis la journaliste en charge de l’animation de cette table ronde encouragera les professionnel.les présent.es à échanger sur les thématiques et problématiques suivantes : l’appréhension du danger est-elle susceptible de varier en fonction des appartenances institutionnelles et professionnel.les ? Quelles difficultés l’appréhension du danger posent-elles dans l’activité quotidienne des professionnel.les ? Les situations les plus dangereuses sont-elles connues des différentes catégories de professionnel.les ? Sont-elles des situations où l’intervention apparaît dès le départ comme fortement légitime ?

– Gwenola Joly-Coz – Première Présidente de la Cour d’Appel de Poitiers

– Lydia Pflug – ancienne vice-procureure du TGI de Strasbourg en charge du Téléphone Grand Danger

– Françoise Brié, directrice de la Fédération Nationale Solidarité Femmes

– Audrey Prendes, Commandante de police, cheffe de la section Accueil et Assistance aux Victimes DCSP

– Sandrine Masson, Commandante de Police, cheffe de la plateforme « Portail de Signalement des Violences Sexuelles et Sexistes ».

– Aurélie Latourès – Centre Hubertine Auclert

– Jean-Stéphane Noguès – Lieutenant-colonel de la Gendarmerie Nationale – Projet européen IMPRODOVA

– Ghada Hatem – Maison des femmes de Saint Denis

Exposition photo au format numérique 

Preuves d’amour de Camille Gharbi (photographe): Dire l’horreur par le truchement de l’objet, ou « l’éthique » de la mémoire

L’exposition de Camille Gharbi « Preuves d’amour », restitue, à l’aide de photographies, la diversité des modes de passage à l’acte lors de meurtres/assassinats qui ont eu lieu en 2016 ou 2017. Au-delà de l’évocation de la cruauté des drames qui ont lieu chaque semaine, cette exposition agit comme une éthique de la mémoire.