Victime de revenge porn ? L’Institut lance une enquête
Depuis le 1er juillet 2020, l’Institut est compétent pour assister les victimes de diffusion non consensuelle d’images de nus ou à caractère sexuel (ce que l’on appelle le « revenge porn »). Près de nonante dossiers ont été ouverts. L’Institut lance une enquête afin d’établir un aperçu de la problématique.
La loi belge interdit la diffusion d’images de nus ou à caractère sexuel sans l’autorisation de la personne représentée. Pourtant, de nombreuses personnes en font l’expérience. Dans un monde numérique, les gens sont plus vulnérables que jamais et l’impact sur les victimes est énorme. L’Institut lance une enquête afin de se faire une idée précise de cette problématique, de savoir qui y est confronté et dans quelles circonstances.
Depuis l’année dernière, l’Institut est compétent pour porter assistance aux victimes de « revenge porn ». La règle d’or consiste à mettre les images hors ligne le plus rapidement possible. Pour ce faire, l’Institut collabore avec des plateformes internet telles que Facebook, Google, Youtube et PornHub. L’Institut est un trusted flagger, ce qui signifie qu’il est prioritaire lorsqu’il soumet une demande de retrait d’images aux plateformes. L’Institut propose également un manuel en ligne afin d’aider les personnes à faire cesser la diffusion des images.
Plus d’informations : https://igvm-iefh.belgium.be/fr/activites/violence/revenge_porn
Pour participer à l’enquête : https://surveys.ipsosinteractive.com/mriweb/mriweb.dll?i.project=S21019356
La collecte de données sera assurée par IPSOS. Toutes les réponses seront traitées de manière strictement confidentielle et anonyme.